Mon matériel de photo culinaire : la clé d’un rendu délicieux
28/09/2023Vous êtes passionné par le stylisme culinaire et hésitez encore sur le choix de votre matériel photo ? Laissez-moi vous montrer mon propre équipement de photo culinaire. Suivez la guide, je vous aide à faire les choix stratégiques !
L’art de capturer : focus sur mes boîtiers photo
Je vous présente mon fidèle allié en tant que styliste culinaire : le Canon 5D Mark IV. Si la photo culinaire vous anime, le choix du bon boîtier photo est fondamental pour sublimer vos créations gourmandes.
J’aime particulièrement ce boîtier pour :
- – sa superbe qualité d’image, qui offre des clichés extrêmement nets, particulièrement adaptés aux tirages exigeants ;
- – son efficacité et sa gestion du bruit irréprochable en faible luminosité jusqu’à 16 000 ISO, et qui reste bonne même au-delà ;
- – son transmetteur intégré pour déclencher les flashs ;
- – son autonomie endurante ;
- – son autofocus très rapide et intuitif ;
- – son double espace de stockage pour avoir toujours une carte SD en rab.
Pensons aussi à un vétéran, le Canon 5D Mark III. C’est mon ancien appareil photo et je le garde sous le coude, au cas où. Il est fiable et toujours prêt à entrer en scène. Il complète bien mon arsenal et je reste sereine, car je sais que je peux compter sur lui si besoin. Pour un boîtier de secours, je vous conseille de rester sur un modèle classique et pas forcément récent.
Un regard affûté : mes choix d’optiques
Choisir les bons objectifs, c’est apporter une dimension inédite à chaque cliché.
En première ligne, le Tamron 24-70 mm f/2.8 se démarque par sa polyvalence. Cette lentille offre une plage focale adaptable. Pour de la photo culinaire, ce zoom couvre l’essentiel de mes cadrages.
Son atout majeur réside dans sa stabilisation. Une bénédiction lorsqu’un trépied n’est pas de la partie. De plus, les distorsions sont minimes et il m’assure des photographies d’une précision remarquable. Son poids et sa taille sont aussi vraiment appréciables. Sa manipulation est donc très aisée et pratique !
Pour une prise de vue en macro, j’opte plutôt pour le Canon 100 mm f/2.8. Cet optique est synonyme de fiabilité. Il offre un très bon piqué, pour photographier chaque fragment de votre assiette avec une netteté impressionnante. Son but est clair : saisir le détail des plats grâce à sa grande focale. Il révèle des textures et des nuances souvent invisibles à l’œil nu.
Auparavant, j’utilisais un objectif à focale fixe de 50 mm avec une grande ouverture (f/1.4). Comme sa focale est immobile, il est moins polyvalent. Il reste quand même un bon basique à avoir dans son studio photo. L’angle proposé se rapproche de celui de l’œil humain. Il s’avère aussi plus compact et léger qu’un zoom, en plus d’être moins onéreux.
Plus que du détail : mes accessoires pour la photo culinaire
Mes deux trépieds
Avec un trépied solide, vous ferez de belles photos de meilleure qualité et gagnerez en confort de travail. Cela évite les flous involontaires liés aux mouvements du photographe. Pour ma part, j’ai investi dans un grand trépied, le 058b de chez Manfrotto. Je le complète avec une allonge latérale 131 db ainsi qu’une rotule ball du même fabricant. Ce matériel s’avère extra pour les top shots, c’est-à-dire les photos prises du dessus à la verticale. Un must have pour les stylistes culinaires.
La stabilité est au rendez-vous, mais elle se répercute sur le poids de l’outil. Du fait de son encombrement et de sa maniabilité, je le garde au studio, uniquement pour les plongées extrêmes.
Mon second trépied, le Manfrotto 290 extra, confère plus de liberté. Il a un gabarit plus restreint et je le transporte facilement en reportage. Celui-ci me sert pour la plupart de mes shootings, notamment pour les angles trois quarts.
Ma télécommande filaire
Pour être sûr de n’avoir aucun flou, utilisez en plus d’un trépied une télécommande. Vous vous affranchissez du micromouvement provoqué par l’appui du doigt sur l’appareil. C’est la RS-80N3 de Canon que je possède.
Avec cet accessoire photographique, on gagne pas mal de temps sur les retouches en post-traitement. Son fil de 80 cm est suffisamment long pour se tenir à distance. Comme ça, j’évite d’être trop proche du trépied et je peux également gérer un réflecteur ou un diffuseur en même temps.
Mon niveau, tellement pratique
Le niveau, c’est l’accessoire le plus simple, mais tellement utile. J’en fixe un sur la grille de mon flash. De cette manière, je m’assure de shooter bien droit dès le début. En plus, son prix est ridicule !
Mon lot de réflecteurs
En ce qui concerne les réflecteurs, j’ai dans mes affaires un kit de cinq de chez Neewer, de 80 cm de diamètre. Ces grands disques servent à gérer la lumière naturelle pour la renvoyer sur les zones d’ombre de votre sujet. Les rayons réfléchis seront diffus et l’éclairage obtenu optimal. Ce sont de très bons amis pour faire de la photo culinaire.
Mon câble de connexion à l’ordinateur
Pour la connectique entre mes appareils, j’ai fait le choix du constructeur Tether Tools. Cette marque professionnelle et spécialisée garantit un produit fiable et durable. Sur leur site, vous pouvez chercher le bon câble en triant par marque, modèle ou type de connecteur de votre appareil. C’est très pratique !
Mes dispositifs de stockage
Je pars en séance photo systématiquement accompagnée de plusieurs cartes SD de 64 Go. C’est le minimum pour enchaîner les shoots sans être à court d’espace. Un réflexe indispensable pour prévenir les mauvaises surprises et perdre en crédibilité, un jour de malchance. Pour un photographe professionnel comme amateur, c’est la base.
Je me sers également d’un disque dur externe pour le stockage de mes fichiers RAW. Leur format volumineux, sans perte de donnée, m’incite à sélectionner des appareils d’un ou deux To.
Et comme je suis prévenante, je vous confie un autre tips :doublez vos sauvegardes sur un espace en ligne. Personnellement, j’ai adopté Dropbox. Cette duplication constitue une sécurité supplémentaire, en cas de casse, perte ou vol de votre disque dur. Nous ne sommes jamais trop prudents. Ce serait trop dommage d’annihiler plusieurs années de travail.
Mes multiples batteries
Tout comme les cartes SD, j’embarque toujours une batterie de rechange dans ma sacoche. Cela contre les risques de panne en pleine session. C’est d’autant plus important avec le temps, car l’autonomie des batteries diminue peu à peu.
En bonus, mon support de shooting original
Je surélève toutes mes mises en scène disposées ailleurs que sur une table grâce à un pied de piano électrique. Plus précisément, j’ai le stand pour clavier en X à double embase de Shiver. Pensez-y ! Vous économiserez quelques séances d’ostéopathie. Vous gagnerez en confort de travail avec des shootings debout plutôt qu’allongé par terre.
Pour plus de conseils, lisez mon article sur les indispensables pour se lancer.
Récap’ de mon matériel de photo culinaire
En résumé, je préconise vivement d’opter pour un matériel polyvalent. Comme ça, vous pouvez vous adapter à différentes situations. Au cas par cas, j’utilise des accessoires ou des objectifs plus spécifiques pour compléter. Ils me permettent de réaliser des photos un peu différentes, comme les macros ou les top shots. Ne négligez pas non plus les petits accessoires, mais qui améliorent grandement la qualité et le confort de travail. Sur le long terme, ils font la différence ! Enfin, le dernier maître-mot que vous devez retenir, c’est de toujours avoir du matériel de secours. Vous serez alors à même de contrer toute éventualité sans vous mettre dans l’embarras.
Vous avez encore des questions ou besoin de précisions ? Laissez-moi un message. Je serais ravie de vous aiguiller.
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