Mon matériel de photo culinaire : la clé d’un rendu délicieux 

Vous êtes passionné par le stylisme culinaire et hésitez encore sur le choix de votre matériel photo ? Laissez-moi vous montrer mon propre équipement de photo culinaire. Suivez la guide, je vous aide à faire les choix stratégiques !

L’art de capturer : focus sur mes boîtiers photo

Je vous présente mon fidèle allié en tant que styliste culinaire : le Canon 5D Mark IV. Si la photo culinaire vous anime, le choix du bon boîtier photo est fondamental pour sublimer vos créations gourmandes.

J’aime particulièrement ce boîtier pour :

  • sa superbe qualité d’image, qui offre des clichés extrêmement nets, particulièrement adaptés aux tirages exigeants ;
  • son efficacité et sa gestion du bruit irréprochable en faible luminosité jusqu’à 16 000 ISO, et qui reste bonne même au-delà ;
  • son transmetteur intégré pour déclencher les flashs ;
  • son autonomie endurante ;
  • son autofocus très rapide et intuitif ;
  • son double espace de stockage pour avoir toujours une carte SD en rab.

Pensons aussi à un vétéran, le Canon 5D Mark III. C’est mon ancien appareil photo et je le garde sous le coude, au cas où. Il est fiable et toujours prêt à entrer en scène. Il complète bien mon arsenal et je reste sereine, car je sais que je peux compter sur lui si besoin. Pour un boîtier de secours, je vous conseille de rester sur un modèle classique et pas forcément récent.

Un regard affûté : mes choix d’optiques

Choisir les bons objectifs, c’est apporter une dimension inédite à chaque cliché.

En première ligne, le Tamron 24-70 mm f/2.8 se démarque par sa polyvalence. Cette lentille offre une plage focale adaptable. Pour de la photo culinaire, ce zoom couvre l’essentiel de mes cadrages.

Son atout majeur réside dans sa stabilisation. Une bénédiction lorsqu’un trépied n’est pas de la partie. De plus, les distorsions sont minimes et il m’assure des photographies d’une précision remarquable. Son poids et sa taille sont aussi vraiment appréciables. Sa manipulation est donc très aisée et pratique !

Pour une prise de vue en macro, j’opte plutôt pour le Canon 100 mm f/2.8. Cet optique est synonyme de fiabilité. Il offre un très bon piqué, pour photographier chaque fragment de votre assiette avec une netteté impressionnante. Son but est clair : saisir le détail des plats grâce à sa grande focale. Il révèle des textures et des nuances souvent invisibles à l’œil nu.

Auparavant, j’utilisais un objectif à focale fixe de 50 mm avec une grande ouverture (f/1.4). Comme sa focale est immobile, il est moins polyvalent. Il reste quand même un bon basique à avoir dans son studio photo. L’angle proposé se rapproche de celui de l’œil humain. Il s’avère aussi plus compact et léger qu’un zoom, en plus d’être moins onéreux.

Plus que du détail : mes accessoires pour la photo culinaire

Mes deux trépieds

Avec un trépied solide, vous ferez de belles photos de meilleure qualité et gagnerez en confort de travail. Cela évite les flous involontaires liés aux mouvements du photographe. Pour ma part, j’ai investi dans un grand trépied, le 058b de chez Manfrotto. Je le complète avec une allonge latérale 131 db ainsi qu’une rotule ball du même fabricant. Ce matériel s’avère extra pour les top shots, c’est-à-dire les photos prises du dessus à la verticale. Un must have pour les stylistes culinaires.

La stabilité est au rendez-vous, mais elle se répercute sur le poids de l’outil. Du fait de son encombrement et de sa maniabilité, je le garde au studio, uniquement pour les plongées extrêmes.

Mon second trépied, le Manfrotto 290 extra, confère plus de liberté. Il a un gabarit plus restreint et je le transporte facilement en reportage. Celui-ci me sert pour la plupart de mes shootings, notamment pour les angles trois quarts.

Ma télécommande filaire 

Pour être sûr de n’avoir aucun flou, utilisez en plus d’un trépied une télécommande. Vous vous affranchissez du micromouvement provoqué par l’appui du doigt sur l’appareil. C’est la RS-80N3 de Canon que je possède.

Avec cet accessoire photographique, on gagne pas mal de temps sur les retouches en post-traitement. Son fil de 80 cm est suffisamment long pour se tenir à distance. Comme ça, j’évite d’être trop proche du trépied et je peux également gérer un réflecteur ou un diffuseur en même temps.

Mon niveau, tellement pratique 

Le niveau, c’est l’accessoire le plus simple, mais tellement utile. J’en fixe un sur la grille de mon flash. De cette manière, je m’assure de shooter bien droit dès le début. En plus, son prix est ridicule !

Mon lot de réflecteurs

En ce qui concerne les réflecteurs, j’ai dans mes affaires un kit de cinq de chez Neewer, de 80 cm de diamètre. Ces grands disques servent à gérer la lumière naturelle pour la renvoyer sur les zones d’ombre de votre sujet. Les rayons réfléchis seront diffus et l’éclairage obtenu optimal. Ce sont de très bons amis pour faire de la photo culinaire.

Mon câble de connexion à l’ordinateur

Pour la connectique entre mes appareils, j’ai fait le choix du constructeur Tether Tools. Cette marque professionnelle et spécialisée garantit un produit fiable et durable. Sur leur site, vous pouvez chercher le bon câble en triant par marque, modèle ou type de connecteur de votre appareil. C’est très pratique !

Mes dispositifs de stockage

Je pars en séance photo systématiquement accompagnée de plusieurs cartes SD de 64 Go. C’est le minimum pour enchaîner les shoots sans être à court d’espace. Un réflexe indispensable pour prévenir les mauvaises surprises et perdre en crédibilité, un jour de malchance. Pour un photographe professionnel comme amateur, c’est la base.

Je me sers également d’un disque dur externe pour le stockage de mes fichiers RAW. Leur format volumineux, sans perte de donnée, m’incite à sélectionner des appareils d’un ou deux To

Et comme je suis prévenante, je vous confie un autre tips :doublez vos sauvegardes sur un espace en ligne. Personnellement, j’ai adopté Dropbox. Cette duplication constitue une sécurité supplémentaire, en cas de casse, perte ou vol de votre disque dur. Nous ne sommes jamais trop prudents. Ce serait trop dommage d’annihiler plusieurs années de travail. 

Mes multiples batteries

Tout comme les cartes SD, j’embarque toujours une batterie de rechange dans ma sacoche. Cela contre les risques de panne en pleine session. C’est d’autant plus important avec le temps, car l’autonomie des batteries diminue peu à peu.

En bonus, mon support de shooting original 

Je surélève toutes mes mises en scène disposées ailleurs que sur une table grâce à un pied de piano électrique. Plus précisément, j’ai le stand pour clavier en X à double embase de Shiver. Pensez-y ! Vous économiserez quelques séances d’ostéopathie. Vous gagnerez en confort de travail avec des shootings debout plutôt qu’allongé par terre.

Pour plus de conseils, lisez mon article sur les indispensables pour se lancer

Récap’ de mon matériel de photo culinaire 

En résumé, je préconise vivement d’opter pour un matériel polyvalent. Comme ça, vous pouvez vous adapter à différentes situations. Au cas par cas, j’utilise des accessoires ou des objectifs plus spécifiques pour compléter. Ils me permettent de réaliser des photos un peu différentes, comme les macros ou les top shots. Ne négligez pas non plus les petits accessoires, mais qui améliorent grandement la qualité et le confort de travail. Sur le long terme, ils font la différence ! Enfin, le dernier maître-mot que vous devez retenir, c’est de toujours avoir du matériel de secours. Vous serez alors à même de contrer toute éventualité sans vous mettre dans l’embarras.

Vous avez encore des questions ou besoin de précisions ? Laissez-moi un message. Je serais ravie de vous aiguiller. 

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Photographie culinaire : quels sont les indispensables pour débuter ?

Vous souhaitez vous lancer dans la photographie culinaire, mais ignorez par où commencer ? C’est souvent le cas au début. Il est facile de s’éparpiller. Pas de panique, pour réussir, il vous suffit d’acquérir de bonnes bases. Je vous propose un récap sur les fondamentaux.

La maîtrise de votre matériel

Tout d’abord, pour réussir en photographie culinaire, il est essentiel de commencer par bien maîtriser son matériel. Pas besoin d’investir dans un équipement hors de prix dès le départ. Concentrez-vous plutôt sur la compréhension approfondie de votre matériel actuel.

Un objectif adaptable

Optez pour un objectif polyvalent qui s’adapte à différentes conditions de photographie. J’utilise un 24 – 70 mm f/2.8 de chez Tamron, un petit budget, mais il est particulièrement adapté et passe-partout. Avec une focale qui peut varier, vous serez à même de photographier plusieurs formats tels que des :

  • – paysages ;
  • – portraits ;
  • – détails…

Cela vous sera utile pour faire des plans plus larges ou encore si vous faites autre chose que de la photographie culinaire.

Pour une solution plus économique et compacte, un objectif à focale fixe de 50 mm f/1.4 peut être un bon compromis. Les focales fixes ouvrent d’avantages que les zoom ce qui vous permettra d’avoir un beau flou derrière votre sujet. L’angle proposé se rapproche de celui de l’œil humain. Par contre, la focale fixe vous contraindra à adapter la distance à votre scène pour obtenir le cadrage souhaité.

Un conseil, ne soyez pas trop radin avec vos objectifs; c’est souvent ça qui fait la différence !

Un boîtier classique et efficace

Pour devenir photographe culinaire, nul besoin du boîtier dernier cri pour réussir de belles photos au début. Utilisez celui que vous possédez déjà. Prenez votre boîtier en main et testez toutes ses capacités. Vous vous surprendrez sûrement des bons résultats qu’il peut produire une fois dompté ! 

La clé de la maîtrise de votre matériel réside dans la pratique. Il vous revient donc d’explorer les réglages de votre appareil photo. Expérimentez avec différentes ouvertures et vitesses d’obturation. Faites aussi des sessions de shooting avec diverses lumières et des compositions qui changent. Comme ça, vous apprendrez à connaître les forces et les limites de votre boîtier. Avoir une pleine connaissance de votre équipement vous permettra de capturer la beauté des plats que vous préparez.

Photographie culinaire de plats gourmands et de desserts, sur une table en bois et une serviette

La bonne gestion de la lumière

En photographie, la lumière est votre alliée la plus précieuse. Aujourd’hui, de nombreux photographes professionnels utilisent la lumière artificielle. Je vous conseille d’abord d’exploiter les possibilités de la lumière naturelle. C’est le moyen le plus simple et accessible pour sublimer vos mets gourmands. Vous pourrez bien entendu, dans un deuxième temps, vous essayer au flash et parfaire votre technique.

L’harmonie de la lumière naturelle indirecte

Cette lumière est la plus aisée à exploiter. Son principal avantage réside dans l’uniformité de son éclat. Avec elle, pas d’ombre dure ni de zone surexposée. Pour en profiter, placez votre plat près d’une fenêtre.

Vous avez deux possibilités pour travailler la lumière indirecte. Soit vous disposez votre sujet dans un endroit bien éclairé, mais sans rayon de soleil direct, soit vous planifiez votre shoot avec une météo couverte. Contrairement aux apparences, les jours nuageux apparaissent idéaux. Les nuages jouent le rôle de diffuseur naturel géant. Ils offrent donc une lumière douce et diffuse parfaite pour la photographie culinaire. Essayez, vous verrez !

La puissance de la lumière naturelle directe

Celle-ci se caractérise par une luminosité beaucoup plus dure. C’est pourquoi elle est plus difficile à manier en photo. Cela dit, cette dureté constitue aussi son principal atout. Vous pourrez alors utiliser la lumière naturelle directe si vous recherchez des ombres prononcées. Il s‘agira de trouver le juste équilibre entre les ombres et la lumière pour une photo réussie avec du caractère.

Avec une lumière directe, vous pourrez aussi jouer avec l’orientation du soleil par rapport à votre appareil. Un contre-jour donnera un effet artistique par les chaleureux rayons qui apparaitront sur votre cliché. Une lumière latérale, quant à elle, jouera plutôt sur les contrastes entre ombre et lumière.

La douceur de la lumière diffuse

Un peu comme la lumière naturelle indirecte, la lumière diffuse se définit par son uniformité. Vous l’obtiendrez en plaçant un rideau, un voilage, ou un réflecteur entre le soleil et votre préparation. Vous obtiendrez ainsi une réduction des ombres dures et homogénéité de la lumière.

L’art de composer

Pas de secret ici, une composition originale et soignée est la clé pour mettre en scène vos plats appétissants. Pour bien débuter en photographie culinaire, vous acquerrez quelques accessoires fondamentaux. Passons en revue ceux que vous privilégierez et ceux que vous bannirez.

Le choix des accessoires

L’astuce numéro un pour un styliste culinaire réussi consiste à éviter la vaisselle trop chargée et colorée. Eh oui, cela risque de créer des dissonances et de brouiller le rendu final. Cette maladresse attirera trop l’attention sur les accessoires et desservira le sujet central de la mise en scène. De plus, il se révèle plus corsé d’assortir des couleurs vives et variées. Pour ma part, je dose avec justesse les éléments dans le cadre selon l’ambiance choisie. 

Le style que vous souhaitez dégager se reflète dans le choix de vos accessoires. Pour davantage d’authenticité, oubliez le plastique. Osez plutôt des matériaux traditionnels tels que le bois, le métal, le verre et la céramique. Sélectionnez un linge de table en coton ou en lin. Quelques motifs discrets peuvent les agrémenter, comme des rayures ou des carreaux. Favorisez bien sûr les couleurs douces.

Le fond adéquat

Quant à larrière-plan, il revêt également une grande importance. Celui-ci doit se fondre dans l’atmosphère choisie. Il pourra être relativement uni, ou présenter quelques motifs.Pour donner un peu plus de relief et de cachet à votre photo, un fond texturé est envisageable. Soyez inventifs car vos arrière-plans peuvent être variés, comme du carrelage, du parquet, une table, une nappe ou même un fond peint. À vous de trouver celui qui met en valeur votre composition.

Des formations en photographie culinaire pour aller plus loin

Pour affiner vos compétences en photographie culinaire, vous progresserez rapidement avec une formation. Bonne nouvelle, le numérique offre un accès facile à une multitude de ressources en ligne. Vous trouverez donc de nombreux cours spécialisés dispensés par des experts du domaine. Voici quelques recommandations pour vous guider dans votre parcours d’apprentissage :

  • – Découvrez la superbe formation de mon amie Sandrine, une experte en photographie et stylisme culinaire, sur la plateforme Empara. Avec Sandrine comme guide, vous plongerez dans l’univers de la photographie culinaire. Elle vous dévoilera ses astuces et techniques avancées pour capturer la beauté de vos plats comme un pro. Attendez-vous à des conseils pratiques, des tips d’éclairage et même quelques secrets pour créer des compositions visuellement attrayantes.

  • Les formations de Mélanie, polyvalente dans son expertise, vous apporteront beaucoup. Elles prennent la forme de cours couvrant divers aspects de la photographie culinaire. De la gestion de la lumière artificielle à la création d’ambiances uniques, tout y est. Vous aurez l’opportunité d’apprendre les ficelles du métier directement auprès d’une professionnelle passionnée. 

  • La formation d’Eva sera appropriée si vous êtes à l’aise avec l’anglais. C’est une photographe culinaire renommée qui partage son expertise à travers des cours en ligne. Vous y trouverez des techniques poussées pour immortaliser la gastronomie sous un nouvel angle, ainsi que des conseils pour développer votre propre style, unique.

Ce qu’il faut retenir

Gardez à l’esprit que la clé de la réussite réside dans la pratique constante et l’expérimentation. À mesure que vous maîtriserez les aspects techniques et artistiques de la photographie culinaire, vous raconterez des histoires de plus en plus gourmandes. À travers votre objectif, vous séduirez vos spectateurs par la beauté de vos créations culinaires. Au besoin, contactez-moi pour échanger sur le sujet.

Bon apprentissage et soyez créatif !

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